lundi 18 janvier 2010

The Damned United

Je dois ici me confesser auprès de tous les lecteurs ce de blogue: Après plus de cinq mois au Royaume-Uni, je n'ai toujours pas vu un seul match de football Anglais et le seul club dont je connaisse le nom est celui de Manchester United. Honteux, dans un pays où le foot est synonyme de religion.

Pour être honête, je ne suis pas une grande fan de sport, malgré que je reconnaisse son importance dans la société. Toujours est-il qu'à une semaine de mon retour à Montréal, je devais bien me familiarier un peu avec le monde sacro-saint du football en Angleterre. Et quoi de mieux que le cinéma pour découvrir un univers? Peu importe le domaine, le cinéma est une porte d'entrée vers d'infinies nouvelles connaissances. Mais bon, l'heure n'est pas à l'analyse du rôle du cinéma dans notre culture générale. Il y a plus intéressant pour vous: l'excellent The Damned United, du réalisateur Tom Hooper.

The Damned United retrace un moment décisif dans la vie de Brian Clough, le plus célèbre entraîneur de foot Anglais. De 1969 à 1974, on suit son plus grand exploit et son plus grand échec de carrière alors qu'il est successivement manager des clubs de Derby et de Leeds United. Et on découvre un homme arrogant, d'une ambition démesurée et qui n'a pas la langue dans sa poche, surtout en présence des médias.

Alliant la dose nécesaire d'images d'archives et alternant la chronologie entre 1969 et 1974, Tom Hooper nous fait découvrir les coulisses du monde du football anglais. La magnifique direction photo nous plonge dans l'époque, ce qui ajoute au réalisme saisissant de The Damned United. Et pour courroner le tout, nous avons droit à une brillante performance de Micheal Sheen (Tony Blair dans The Queen).

Une histoire extraordinaire, scénarisée et réalisée avec justesse, rigueur et réalisme. The Damned United est un incontournable non seulement pour les fans de foot, mais pour tous ceux qui veulent découvrir un élément clé de la culture britannique.

jeudi 14 janvier 2010

Dans la tête de Charles Bronson

Il m'a fallu plus d'une semaine pour absorber le très dérangeant film britannique Bronson. En fait, je me suis demandé: est-ce le film qui est dérangeant ou simplement son 'héros'?

Parce que ce héros est tout un personnage; c'est Charles Bronson, de son vrai nom Michael Gordon Peterson, le plus célèbre prisonnier que la Grande-Bretagne ait connu. Toujours derrière les barreaux. Et heureusement, parce que si le vrai Bronson, dont le 'nom de scène' est emprunté à l'acteur, est aussi éclaté que le personnage interprété par Tom Hardy, vous ne voudriez pas avoir le malheur de vous trouver sur son chemin.

Le vrai Bronson (ci-haut) est donc en prison depuis plus de 35 ans. Son crime? Un simple vol de caisse dans un bureau de poste. S'il est toujours derrière les barreaux, c'est à cause de son attitude en prison: attaques physiques à répétition sur les gardiens, prise d'ottage sur d'autres prisonniers, etc. Difficile de croire que cet homme d'une extrême violence et d'une psychée visiblement perturbée n'ait pourtant jamais commis de meurtre.




L'aspect controversé du film Bronson, c'est que le réalisteur d'origine danoise Nicolas Winding Refn nous le dépeint comme un héros. La mise en scène est sans rapeller Orange mécanique, par la musique classique qui accompagne la violence extrême et un côté très théâtral. D'ailleurs la première moitié du film ressemble plus à une pièce de théatre filmée dans des décors minimalistes. On nous présente Bronson comme une superstar, sur scène devant une foule en délire, d'autres fois maquillé comme un clown, toujours éclaté et cynique. Certaines scènes sont extrêmement désagréables et perturbantes.

D'où l'accueil mitigé que le film a reçu chez lui. Alors que certains critiques ont crié au génie, d'autres ont trouvé monstrueux qu'on puisse encourager la violence d'un tel personnage. Car contrairement aux héros d'Orange mécanique, Charles Bronson n'est pas fictif.

Bronson mérite d'être vu simplement pour les réactions et les réflexions qu'il suscite. Peut-on faire un film sur un anti-héros, sur un prisonnier dont la seule ambition est de faire la une des journaux? Quelle distance le cinéaste devrait-il garder face à son personnage? A-t-il le droit de vouloir entrer dans la tête d'un fou et de représenter ce qui s'y passe?

Parce que bien qu'on nous montre Charles Bronson dans tout son génie et sa folie, le cinéphile comprendra bien qu'il s'agit d'un homme absolument pathétique. Un film haut en couleur sur un personnage qui l'est tout autant, Bronson a le mérite d'inspirer à la fois l'admiration, le dégoût, la colère, sans pour autant tomber dans la complaisance.

Et surtout, il ne laissera personne indifférent.

dimanche 10 janvier 2010

Nowhere Boy

C'est l'histoire d'un adolescent dans les années 50 à Liverpool qui habite avec son oncle et sa tante depuis que sa mère l'a abandonné étant tout petit. Arrogant, rebelle et baveux; le jeune homme manque fréquemment les cours pour aller faire les 400 coups, au grand dam de sa tante. Après le tragique décès de son oncle, l'adolescent reprend contact avec sa mère biologique. À l'opposé de sa tante Mimi, sa Maman adore les plaisirs de la vie, parfois un peu trop. 'Sex, Drug and Rock'N'Roll' est sa philosophie - la drogue ici remplacée par l'alcool, Angleterre oblige. En plus de lui partager sa joie de vivre, elle lui apprend la musique, qui deviendra la seule évasion de sa triste réalité de 'nowhere boy', un jeune sans sérieuse ambition et profondément tourmenté par le passé de sa mère et les raisons de son abandon.

Cette histoire pourrait être celle de n'importe qui. Mais ce Nowhere Man en devenir n'est pas n'importe qui. C'est John Lennon, avant les Beatles. Mais ça, le réalisateur Sam Taylor Wood nous le fait oublier pour se concentrer sur le drame que vivait John à cette époque. Il faut que la mère ou la tante du jeune l'apelle par son nom complet à deux ou trois reprises dans le film pour nous rapeller que le personnage principal est bel et bien le fameux John Lennon.



Là est la force de Nowhere Boy, en ayant écarter le plus possible l'image mythique de John Lennon et en nous le présentant simplement dans sa personnalité d'adolescent: arrogant, tête enflée, un peu violent et impulsif. Le résultat en est un peu déstabilisant, car le John Lennon de Nowhere Boy n'inspire pas l'admiration.

En revanche, on nous présente un certain Paul, tout jeune et réservé, qui contrairement à John ne se prend pas pour un autre. La scène de leur rencontre est un des moments forts du film, John n'étant visiblement pas impressioné par ce jeune ado qui lui dit vouloir jouer dans son groupe. Et pourtant au fil de leurs rencontres ils viendront à developper cette complicité qu'on leur a connu.

Malheureusement, Nowhere Boy reste un film plutôt ordinaire, avec trop de défauts pour être vraiment envoutant. On insiste trop sur l'aspect dramatique de l'histoire familiale, particulièrement durant la scène de larmes entre John, sa mère et sa tante qui 15 ans plus tard se confessent tout. Le jeu des deux femmes est trop exagéré, ce qui rend leurs personnages moins crédibles. De plus, il devient lourd de se faire prendre la main à coup de retour dans le passé pour s'assurer d'avoir bien compris comment John se sent, alors que le regard du jeune interprète Aaron Johnson suffit amplement.

Nowhere Boy perd donc de sa qualité par son manque de subtilité. Ceci-dit, la forme conventionnelle demeure tout à fait appropriée et même audiacieuse pour un film sur John Lennon. Elle balance parfaitement les attentes d'un film éclaté à la I'm Not There, étant donné l'image qu'on connait aujourd'hui de Lennon.


Toujours est-t'il qu'on s'attache moins à John qu'à Paul, interprété par le très prometteur Thomas Sansgter (ci-haut à gauche) dont on a pu apprécié le talent dans Love Actually. Et cela affectera bien des fans qui aimaient lui conserver son image semi-divine. Peut-être est-ce pourquoi ce film me laisse sur une note aussi amère? Il faut tout de même pour cela saluer l'audace de Sam Taylor Wood de nous avoir présenté l'adolescent tel qu'il était, sans aucun artifice.


- Nowhere Boy est présentement à l'affiche en Grande-Bretagne et en Autralie. Il sortira dans quelques salles Européennes en mars. La seule projection connue en Amérique du Nord pour l'instant est ce janvier au Festival de Sundance.

samedi 2 janvier 2010

Top 50 des 2000's

Une décenie déjà a passée et on dirait que hier seulement Will Smith entonnait son célèbre Will 2K. Mais trève de nostalgie, ces dix dernières années malgré la vitesse folle avec laquelles elles ont passées furent riches en art, tout particulièrement bien sûr en cinéma. Faire un top 50 n'est pas de tout repos. J'ai sûrement oublié quelques films indispensables. Je pourrais demain en voir un nouveau et l'insérer dans ce classement qui restera toujours en constante évolution. Par exemple, j'ai visionné Avatar hier et il ferait certainement mon top 10 2009. Mais enfin, il faut se décider à un moment. Alors voici mon top 50 des meilleurs films de la décénie en date du 3 janvier 2010. Vous constaterez que je suis une grande fan d'Almodovar.


01. Elephant, Gus Van Sant. États-Unis (2003)
02. Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Michel Gondry (2004)
03. I'm Not There, Todd Haynes. États-Unis (2007)
04. Hable con ella, Pedro Almodovar. Espagne (2002)
05. Hunger, Steve McQueen. Royaume-Uni (2008)
06. Los abrazos rotas, Pedro Almodovar (2009)
07. Entre les murs, Laurent Cantet. France (2008)
08. La mala educacion, Pedro Almodovar (2004)
09. Tout est parfait, Yves-Christian Fournier. Québec (2008)
10. Ken Park, Larry Clark. États-Unis (2002)


11. Les invasions barbares, Denys Arcand. Québec (2003)
12. Sweet Sixteen, Ken Loach. Royaume-Uni (2002)
13. 4 mois, 3 semaines, 2 jours, Christian Mungiu. Roumanie (2007)
14. Atonement, Jow Wright. Royaume-Uni (2007)
15. La forêt Mogari, Naomi Kawase. Japon (2007)
16. Cracks, Jordan Scott. Royaume-Uni (2009)
17. Mary and Max, Adam Elliot. Australie (2009)
18. Tokyo Sonata, Kiyoshi Kurosawa. Japon (2008)
19. Dancer in the Dark, Lars Von Trier. Danemark (2000)
20. Gaz Bar Blues, Louis Bélanger. Québec (2003)


21. Les tortues volent aussi, Bahman Ghobadi. Iran (2004)
22. Bowling for Columbine, Micheal Moore. États-Unis (2002)
23. Goodbye Lenin!, Wolfgang Becker. Allemagne (2003)
24. El laberinto del fauno, Guillermo Del Torro. Espagne (2006)
25. Continental, un film sans fusil, Stéphane Lafleur. Québec (2007)
26. Inglorious Basterds, Quentin Tarentino. États-Unis (2009)
27. Azur et Asmar, Michel Ocelot. France (2006)
28. Il Divo, Paolo Sorrentino. Italie (2008)
29. Valse avec Bashir, Ari Folman. Israël (2008)
30. OSS 117: Le Caire nid d'espion/Rio ne répond plus, Michel Hazanavicius. France (2006-2009)


31. Che, Steven Soderbergh. États-Unis (2008)
32. La vie des autres, Florian Henckel von Donnersmarck. Allemagne (2006)
33. Ce qu'il faut pour vivre, Benoît Pilon. Québec (2008)
34. Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, Jean-Pierre Jeunet. France (2001)
35. The Imaginarium of Dr. Parnassus, Terry Gilliam. Royaume-Uni (2009)
36. Where the Wild Things Are, Spike Jones. États-Unis (2009)
37. Amores Perros, Alejandro Gonzales Inarritu. Mexique (2003)
38. Babel, Alejandro Gonzaled Inarrutu. Mexique (2006).
39. C.R.A.Z.Y., Jean-Marc-Vallée. Québec (2005)
40. The Wind that Shakes the Barley, Ken Loach. Royaume-Uni (2007)


41. Astérix & Obélix: Mission Cléopâtre, Alain Chabat. France (2002)
42. Gran Torino, Clint Eastwood. États-Unis (2008)
43. Kill Bill 1 & 2, Quentin Tarentino. États-Unis (2003-2004)
44. Bread and Roses, Ken Loach. Royaume-Uni (2000)
45. HairSpray, Adam Shankman. États-Unis (2007)
46. Persepolis, Vincent Paronnaud & Marjane Satrapi. France (2007)
47. Bad Santa, Terry Zwigoff. États-Unis (2003)
48. Letters from Iwo Jima, Clint Eastwood. États-Unis (2006)
49. La face cachée de la lune, Robert Lepage. Québec (2003)
50. The Lord of the Rings (Trilogie), Peter Jackson. Nouvelle-Zélande (2001-2002-2003)



Mentions très honorables en ordre aléatoire:

No country for old men; Casino Royale; The Bourne Ultimatum; Le scaphandre et le papillon; Funny People; Congorama; Punch Drunk Love; Team America; Inside Man; Borat; Milk; O brother where are thou?; Les triplettes de Belleville; Almost Famous; Barbe bleue; Tokyo!; Lost in La Mancha; Avatar; Wall-E; Zoolander; Tropic Thunder; Disco and Atomic War; Volver; Monsters Inc; Finding Nemo; Tigre et dragon; Diaros de Motocicleta; Horloge Biologique; The Queen; Les témoins; etc.

vendredi 1 janvier 2010

En retard sur les autres...

Dure dure la vie d'étudiante étrangère. Entre l'écriture de travaux de fin de session et pas loin de trois semaines d'escapade en France, votre aventurière de chroniqueuse n'a pu ratrapper à temps le deadline de ses collègues montréalais pour publier son top 20 de l'année 2009. Mieux vaut tard que jamais. Bien sûr, comme mes collaborateurs, je n'ai pas tout vu, malheureusement. Ma présence en Europe m'a permis de voir certains films pas encore projetés au Québec, mais cependant fait manquer (à regret) le Festival du Nouveau Cinéma et la sortie de quelques films nords-américains. À noter que trois des films de cette liste sont datés de 2008, mais nous ont été accessibles qu'en 2009.

1. Étreintes Brisées, Pedro Almodovar (Espagne).
On l'a dit mais je le répète: c'est l'accomplissement cinématographique d'Almodovar. Après l'excellent La mauvaise éducation en 2004, le cinéaste espagnol refait surface avec un film non seulement sur le cinéma, mais surtout sur l'amour du cinéma.

2. Cracks, Jordan Scott (Royaume-Uni).
Pas encore sorti sur le nouveau continent, Cracks est le premier long métrage de la fille de Ridley Scott. Rien à voir avec les Blade Runner ou Gladiator du père, Cracks fait état avec justesse et audace des sentiments de désir, haine, amour et jalousie qui règnent entre de jeunes pensionnaires anglaises et leur professeur Miss G.

3. Mary and Max, Adam Elliot (Australie).
Une magnifique découverte! Un portrait bien triste mais si réel de la solitude de notre société et de l'injustice de la vie. Réalisé tout en nuance avec tendresse et humour dans une magnifique animation noir et blanc.

4. Where the Wild Things Are, Spike Jones (États-Unis).
Spike Jones est le premier cinéaste à avoir compris ce qui se passe dans la tête de l'enfant: la créativité sans limite, l'énergie contagieuse, les changements d'humeurs, les colères, etc. Les mots manquent, mais les images de Jones disent tout.

5. The Imaginarium of Doctor Parnassus, Terry Gilliam (Royaume-Uni).
Une grande réussite pour un film qui a bien failli ne jamais voir le jour. Brillante adaptation pour combler la perte d'Heath Ledger. Débordant de fantastique, de rêves, de complexités scénaristiques et de décors et effets spéciaux grandioses. Un Gilliam en grande forme!

6. Barbe Bleue, Catherine Breillat (France).
Jamais une adaptation cinématographique d'une légende historique n'a été si moderne, et ce malgré le respect dans la mise en scène de tous les éléments de l'époque (costume, décors, dialogues, etc.). Une légende plus vraie que nature, tellement Breillat la rend vivante et réelle.

7. Inglorious Basterds, Quentin Tarentino (États-Unis).
Le chef d'oeuvre de Tarentino ne pouvait certainement pas échapper à cette liste. Comme Étreintes brisées pour Almodovar, Inglorious Basterds est la déclaration d'amour que fait Tarentino au cinéma. Avec une réalisation maîtrisée sur tous les plans et une distribution d'enfer.

8. Tokyo! Michel Gondry / Leos Carrax / Bong Joon-Ho (France - Corée du Sud).
Ici je triche, car Tokyo! date de 2008, mais n'est sorti en salles qu'au printemps 2009, alors temps pis pour les perfectionnistes. À travers trois moyens métrages complètements différents les uns des autres, Tokyo! réussit à nous dépeindre cette mégapole dans toute sa grandeur, sa folie, son non-sens, ses misères et absurdités. Un portrait de ville encore plus efficace que Paris je t'aime.

9. Up, Pete Docter (États-Unis).
Plusieurs ont été déçus par ce dernier Pixar, le comparant sans-cesse à Wall-E. Et ceux-ci sont passés à côté d'un excellent film d'animation. Oublions les chiens et autres animaux de ce film qui ne servent qu'à le rendre accessible aux enfants, et voyons plutôt, à la ressemblance de Mary and Max, la beauté, la vieillesse et l'isolement qui habitent les personnages.

10. Funny People, Judd Apatow (États-Unis).
Un autre film qui en a déçu plusieurs, qui s'attendaient à une grosse comédie grasse. Ils se sont plutôt retrouvés face à un drame humain et touchant. Un drame dans l'univers des comiques, le titre parle de lui-même.

11. OSS 117: Rio ne répond plus, Michel Hazanavicius (France).
12. Two Lovers, James Gray (États-Unis, 2008).
13. No One Knows About Persian Cats, Bahman Ghobadi (Iran).
14. Yip Man, Wilson Yip (Hong Kong, 2008).
15. Les Lascars, Emmanuel Klotz (France).
16. Fantastic Mr. Fox, Wes Anderson (États-Unis)
17. A Serious Man, Joel & Ethan Coen (États-Unis)
18. The Hangover, Todd Phillips (États-Unis).
19. À quelle heure le train pour nulle part?, Robin Aubert (Québec)
20. Dédé à travers les brumes, Jean-Philippe Duval (Québec)

2009 aura certainement été une très bonne année cinéma marquée notament par les retours de grands noms tels que Gilliam, Tarentino et Anderson. La cuvée cinéma québécois 2009 me semble malheureusement bien ordinaire, misant principalement sur de gros succès de moindre qualité comme Les pieds dans le vide, À vos marques party 2 et De père en flic. J'ai tué ma mère, Polytechnique et Dédé à travers les brumes auront été les trois bons films commerciaux de l'année, malgré qu'ils ne soient pas de grands films. J'attends de voir La Donation, The Trotsky, New Denmark et Les signes vitaux en espèrant qu'ils me fassent changer d'avis.

Prochain billet: mon top 50 de la décénie, qui ne saurait tarder.