lundi 12 avril 2010

Kick Ass > Nowhere Boy

Vendredi sort en salles l'extraordinaire, le génial, le prodigieux film KICK-ASS.

Et l'acteur qui tient le rôle principal est nul autre qu'Aaron Johnson. Ce qui ne vous dit probablement rien, puisque c'est un Britannique et que son personnage de Dave Lizewski est son premier rôle important aux États-Unis.

Mais en Grande-Bretagne, son visage est très bien connu, surtout depuis la sortie en décembre du film Nowhere Boy (dont j'ai fait la critique dans ce récent billet), dans lequel il incarne nul autre qu'un John Lennon en pleine crise d'adolescence.

Avec Kick-Ass, Aaron Johnson, âgé seulement de 19 ans, fait preuve d'une incroyable polyvalence dans son jeu. Alors que son accent de Liverpool était à peine compréhensible dans Nowhere Boy, il devient parfaitement New Yorkais dans Kick-Ass. Au point où j'ai cru pendant toute la projection que le super-héros en wetsuit n'était que le sosie de l'interprète du défunt Beatles.

Voici une des rares bonnes scènes de Nowhere Boy, dans laquelle le jeune Paul apprend tout à John:



Potin Écran Total en prime: Le jeunôt Johnson fréquente la réalisatrice de Nowhere Boy, Sam Taylor-Wood, de 23 ans son aînée.

jeudi 1 avril 2010

Cannes sur The Auteurs

C'est le printemps, le mercure grimpe à une vitesse anormale et le plus important festival de cinéma de la planète approche à grand pas.

À défaut de pouvoir être sur place pour la 63e édition du Festival de Cannes qui se tiendra du 12 au 23 mai prochain, le merveilleux site web The Auteurs nous offre une très chouette consolation: neuf longs métrages gratuits qui ont été présentés en compétition ou primés depuis l'existence du Festival.

Ces films sont Amarcord (1974), L'Avventura (1960), Dancer in the Dark (2000), Fat Girl (2001), Mon Oncle (1958), Harakiri (1962), Divorce Italian Style (1961), Tulpan (2008) et Our Beloved Month of August (2008).

Vous n'êtes pas encore inscrits sur The Auteurs? Il n'est pas trop tard pour le faire. Gratuit, ce site est un réseau social de partage entre cinéphiles. Sur son profile, on peut inscrire les films dont on est adeptes, ceux qu'on voudrait voir, noter sur cinq étoiles ceux qu'on a vu et se créer toute sorte de listes. Un peu à la manière de Facebook, chaque membre est en contact avec ses amis ou collègues cinéphiles dont on peut suivre les activités.

The Auteurs, c'est également un club vidéo répertoire en ligne. Des centaines de films sont disponibles pour location allant de 0$ à 3$US. Plusieurs de ces films ne sont pas disponibles chez nous, c'est donc une occasion géniale d'y avoir accès.

jeudi 25 mars 2010

les prix Aurore ce soir @ Infoman

Ce soir 19h30, rivez-vous sur votre écran de télévision, poste SRC, car Jean-René Dufort et l'équipe d'Infoman dévoileront les tant attendus prix AURORE 2010, décernés aux pires films québécois de l'année.

Les trophées en forme de rond de poêle, hommage aux martyrs que subissait la petite Aurore dans le film, ont été décernés par les critiques cinéma Odile Tremblay (Le Devoir), Marc Cassivi (La Presse), Manon Dumais (VOIR), Michel Coulombe (Radio-Canada) et Martin Bilodeau (Médiafilm).

Ces Razzies version québécoise sont un brillant et ludique complément aux Jutras, jugés trop complaisants. Les catégories demeurent encore inconnues, mais en attendant les surprises, vous pouvez vous régaler des lauréats de l'an dernier ici!

vendredi 19 mars 2010

Pour de meilleurs Jutra

À près d'une semaine des Jutra, gala qui récompense les 'meilleurs' films québécois chaque printemps, certains critiques et blogueurs cinéma se sont lancés depuis quelques semaines dans une discussion virtuelle proposant maintes suggestions afin d'améliorer ce gala qui, chaque année, sucsite beaucoup de débats.

L'initiative vient de Kevin Laforest, journaliste cinéma sur VOIR.ca. Avec lui, participent à cette discussion Daniel Racine (CINÉFIX), Charles-Henri Ramond (Films du Québec), Martin Gignac (Requiem pour un film), Kard Filion (Cinoche.com) et Helen Faradji (revue24images.com).


Les questions suivantes ont été posées par les participants jusqu'à présent:

1)Si vous en aviez le pouvoir, à qui enlèveriez-vous une nomination et à qui la donneriez-vous? (K.L.)

2)Qu'est-ce qui doit être changé dans cet événement afin de ramener un peu de crédibilité? Qui devrait voter, élire les nominés, s'arranger pour ne pas seulement choisir des films des amis et collègues? (M.G.)

3)Au total, en onze ans, seulement douze films ont pu mettre la main sur au moins un des 33 prix disponibles (...): À l'heure où l'on parle de pertinence des prix Génie... qu'est-ce que ces chiffres vous inspirent ? (C.-H.R.)

4)Un moyen de satisfaire tout le monde serait peut-être de créer de nouvelles catégories. Je pense en autres aux César qui soulignent les nouveaux talents avec les catégories "meilleur espoir masculin" (afin de ne pas oublier les Antoine Lécuyer), "meilleur espoir féminin" et "meilleur premier film" (afin de souligner les Tout est parfait). Pensez-vous qu'il s'agit d'une solution valable et qu'elle(s) catégorie(s) seriez-vous prêts à ajouter aux Jutra? (D.R.)


La discussion n'est pas terminée. Ce sera cette semaine aux tours d'Helen Faradji et de Karl Filion de conclure cette table ronde virtuelle avant le gala des Jutra qui aura lieu dimanche 28 mars à la TOHU.

Pour sa part, Écran Total sera à la remise de prix et vous en fera un compte rendu critique lors de l'émission du 1er avril. Surveillez les blogs de nos collègues cinéphiles et ceux de l'équipe d'ici là!

dimanche 14 mars 2010

La bande des 16 présente: Rodrigue Jean

La bande des 16, c'est le cinéclub de l'Université de Montréal. Ces passionnés de cinéma, pour la plupart étudiants, organisent chaque semaine des projections de film et quelques événements spéciaux.

Le prochain se déroulera au café-bar de la Cinémathèque ce mercredi 17 mars, 20h00. Et nul autre que le talentueux cinéaste Rodrigue Jean y sera pour y présenter ses premières oeuvres au public: les courts métrages La déroute (1989) et La mémoire de l'eau (1996) ainsi que son documentaire La voix des rivières (1995).

C'est une occasion en or de découvrir le début de carrière de celui qui nous a récemment offert le long métrage de fiction Lost Song et l'excellent documentaire Hommes à louer.

En plus, l'événement est gratuit: une autre excellente raison de s'y déplacer!

dimanche 7 mars 2010

Conférence de l'AQTIS à la CInémathèque

Étudiant(e)s qui aspirent à travailler dans le milieu de la production cinématographique, vous êtes convoqués par l'AQTIS ce mercredi soir au Café bar de la Cinémathèque québécoise à 19h30.

Seront présents Danièle Léger, responsable du perfectionnement professionnel de l'AQTIS et le formateur et conseiller en relations de travail David Mercier pour informer et guider les futurs employés de l'industrie du cinéma québécois dans leur carrière.

L'événement est gratuit, gracieuseté Proje(c)t Y.

mardi 2 mars 2010

la Honte!

Ken Loach est un cinéaste connu des cinéphiles québécois.
Ses derniers film, It's a free world et The wind that shakes the barley, ont tous bénéficié d'une sortie dans les quelques salles indépendantes du Québec.
Mais pas son dernier.


Mais pas son FABULEUX dernier: Looking for Eric. Scandale!

Looking for Eric est pourtant le plus accessible des Ken Loach. Il a d'ailleurs fait un tabac dans les salles de Grande-Bretagne, alors que Loach est bien connu pour passer inaperçu dans son propre pays. Mais pour cause: Looking for Eric met en scène nul autre que le légendaire joueur de foot Eric Cantona, qui se prête magnifiquement au rôle. Loach fait ici son premier film digne d'un conte hollywoodien en empruntant la forme du film à apparition. Vous savez, lorsqu'un personnage principal est pris à des problèmes qui lui semble insurmontables, et que cette divine apparition vient magiquement lui apprendre comment tout régler dans la joie et le bonheur. Mais sous cette forme de conte philosophique populaire, Loach nous transmet ses intérêts chers de toujours: les conflits familiaux, la vie de famille d'accueil, la violence, les gangs de rues, etc.

Bref, Looking for Eric est un des meilleurs film de Ken Loach. Et je n'arrive pas à croire que ce long-métrage ultra-accessible ne soit pas sorti en salles au Québec. Alors dézonnez votre lecteur dvd et commandez le film pour moins de 10$ sur Amazon UK.

Ce n'est pas un ordre, mais vous m'en remercierez.

vendredi 26 février 2010

RVCQ: Premier bilan

En cette fin des Rendez-Vous du Cinéma Québécois, il est plus que temps de vous offrir un retour sur certains des événements et projections dont le temps nous a contraint d'en taire le contenu lors de notre émission de jeudi dernier. Allons-y en ordre chronologique.


Man an Ocean + Rafaël Ouellet = un duo gagnant
Plus rock devant public, le son de Man an Ocean s'harmonise définitivement à merveille avec les alléchantes images du prochain film de Ouellet.


New Denmark
Le dernier film du même cinéaste n'a pas atteint mes attentes peut-être trop élevées après l'excellent Derrière moi. Ouellet retourne ici plus près de son premier film, Le cèdre penché, en tournant sans grand budget et en privilégiant les images sur les dialogues (ce qui n'est pas une mauvaise chose). New Denmark est un beau film, mais on sent que le cinéaste commence à tourner en rond sur des thèmes déjà explorés dans ses deux premiers longs métrages. Je garde néanmoins confiance pour le prochain en reconnaissant la grande qualité du style cinématographique de Rafaël Ouellet.


Party Sexxx et cinéma
Ce party qui se voulait trash (avec barmans vêtus de latex) n'était pas tellement approprié dans un festival qui ne rejoint absolument pas ce public. Résultat: Sauf l'homme à la casquette de cuir, qui a du être franchement déçu, les gens portaient leurs habits les plus conventionnels et semblaient se demander ce qu'ils faisaient là. Peut-être que la soirée s'est transformée après notre départ pas très tardif, sait-on...


L'humanité
Deuxième film de Bruno Dumont présenté dans cette extraordinaire rétrospective qui n'a toutefois rien avoir avec le cinéma québécois, mais sans quoi ces Rendez-Vous seraient plutôt ennuyants. Dumont y va dans le genre policier, en débutant le film sur une enquête entourant un viol dans une petite communauté. Pharaon est notre homme, policier d'une lenteur incroyable, visiblement toujours sous le traumatisme de la perte de sa femme et de son enfant. Il est ami avec Domino, qui elle sort avec Joseph. Un film qui détruit entièrement les mythes du genre. D'une grande beauté. Cet extrait de L'humanité en dit plus que mon vocabulaire limité face à la force de ce film.





Nuages sur la ville
Un film qui me laisse perplexe mais que je tenais à voir pour situer les critiques de Rose-Aimée et Nicolas. Tourné en noir et blanc, ce premier long métrage de Simon Galiero, critique cinéma chez Hors champs, est extrêmement lourd mais comporte plusieurs éléments intéressants. On note entres autres les dialogues entre les deux amis polonais sur l'intellectualité ainsi que la grande finale zoodegrambyesque. Le noir et blanc et la musique tirée du film La grande illusion semblent faire part d'une nostalgie d'un certain cinéma. Un film dont il faudrait pousser plus loin l'analyse pour en apprécier les subtilités...


1981
Rafraîchissante comédie de Ricardo Trogi. Un cinéaste qui enfin assume le caractère autobiographique de son oeuvre au point de se mettre lui-même en scène lors de son enfance. Des jeunes comédiens talentueux et extrêmement bien dirigés, qui parlent comme des enfants de leur âge. 1981 est à l'enfance ce qu'À l'ouest de Pluton est à l'adolescence: un portrait réaslite de jeunes québécois, sur un ton léger mais non moins touchant par les petits drames que vivent les protagonistes. Le Jutra pour Jean-Carl Boucher!

mercredi 17 février 2010

Suggestions RVCQ: Party!

Terminons en beauté ces suggestions d'activités pour ces Rendez-Vous qui débutent ce soir  avec ces fameuses soirées arrosées organisées par les RVCQ. Parce qu'après une longue journée de projection, il faut bien se changer les idées un peu. Et cette année, les soirées des RVCQ sont particulièrement bien pensées.


Man An Ocean + Rafaël Ouellet/Andy Williams + Mark Morgenstern
Tous ces noms pour une soirée de rencontre entre la musique et le cinéma. Ouellet mixera des extraits de son prochain film au son de Man An Ocean, qui signe la musique de son dernier film New Denmark. Au même moment, Morgenstern explorera les archives du DJ Williams qui les conserve pour un futur documentaire.


Salut Gilles!
Pour un dernier hommage au plus grand des grands, une célébration de l'oeuvre et du talent de Gilles Carle composée de chanteurs, poètes, cinéastes, écrivains et autres artistes se réunissent.

Party Assassin's Creed: Le Carnaval d'Ezio
Plongez dans le Carnaval de Venise avec ce party masqué en l'honneur de ce jeu vidéo époustoufflant. En présence du directeur de création du jeu et d'un DJ surprise.

Party 1981
L'incontournable des Rendez-Vous. Crêpez votre couette et enfilez votre plus beau K-Way, car vous allez revivre votre jeunesse ou découvrir cette période où vos parents ne songeaient pas encore à vous concevoir. Au menu: Payz PlaySupa DJ qui remixe les années 80 et une disco mobile pour les demandes spéciales de slows. Je n'y manquerai pas.

Soirée de clôture
On clôt les RVCQ en beauté avec nul autre que le sublime Plastik Patrik = on y va!


Bon Rendez-Vous!

mardi 16 février 2010

RVCQ: Événements

Ce n'est pas tout voir des films, il y aussi les rencontres que proposent ce festival dont la mission est justement de créer la communication et l'échange entre les artisans du cinéma québécois et le public cinéphile. Voici quelques événements en or à ne pas manquer lors de cette 28e édition des RVCQ.


Les 5à7:
Le cinéma de genre made in Québec
Avec Patrick Sénécal, Kim Nguyen et Pierre Even.
Distribution au Québec: Un état des lieux
Avec Simon Beaudry (Cinéac), Mario Fortin (Beaubien), Joanne Sénécal et d'autres.
Documentaires, comment ça va la production?
Avec Frédérick Pelletier, Sylvie Van Brabant, Yanick Létourneau et Patricio Henriquez.
Cinéastes de demain (À conjuguer au féminin)
Avec Anne Émond, Geneviève Albert, Sarah Fortin, Sandra Coppola et Sophie Dupuis.


Les leçons de cinéma:
Fernand Dansereau: Cinéaste
Un pionnier du cinéma québécois qui passé 80 ans présente cette année son dernier film au RVCQ. Sa feuille de route est remplie depuis 1955 des meilleurs films québécois. Remarquable.

Renzo Rossellini: Producteur:
Le fils du grand réalisateur Roberto Rossellini, pour lequel il coréalise avant de travailler comme producteur avec les plus grands (Fellini, Antonioni et Tarkovski pour ne nommer qu'eux)

Bruno Dumont: Cinéaste
Cinéaste français dont l'oeuvre est malheureusement quasi-inaccessible au Québec. C'est l'occasion de découvrir son talent dans le cadre d'une rétrospective de ses cinq longs métrages, dont Hadewijch présenté en primeur.

lundi 15 février 2010

Suggestions RVCQ: Courts métrages

Les courts métrages, tant étudiants, d'animation ou de fiction, représentent la porte d'entrée des nouveaux cinéastes qui tentent tant bien que mal de se faire reconnaître dans un milieu digne d'une jungle. Pour d'autres, ils sont simplement un moyen d'expression beaucoup moins coûteux à produire qu'un long métrage et laissant plus de place à la créativité. Chose certaine, assister à une projection de courts est une expérience très stimulante et toujours enrichissante. Alors voici mes suggestions des divers programmes de courts métrages des RVCQ:

FICTION
Comme une odeur de mort:
Blanc comme neige/Le revenant/Dead Pussy/Les poissons/Marya et son amant/Satan, Jésus & Elvis/L'homme et la bête

Désirs troubles:
La chambre d'à côté/Edge of the desert/À vif/La fleur de peau/La monstre/Thirst


Les histoires d'A...:
In the depth of summer/Dernier service/Une chanson pour deux/Entre deux/Une étoile de mer/L'amarre/La belle au verre de lait/Plus ou moins 24h après les mort de Heath Ledger

Temps-Flou:
Le cycle/Temps chimique/Day before yesterday/Desolacion/Out of our minds


ANIMATION
Abstraction animée:
Playtime/Stereo Norman/Anthrôpos/M/Chromosome (X-Y-Z)/Triptyque


ÉTUDIANT
Ambiguités:
Trou de mémoire/L'homme boréal/Avec elle/Une feuille d'automne/Départ/Au revoir Timothy/Sybille

dimanche 14 février 2010

Suggestions RVCQ: Les documentaires

Les RVCQ sont particulièrement pertinents pour leur sélection de documentaires très variée. Ces films sont souvent peu accessibles en salles et ne peuvent concurrencer la popularité des longs métrages de fiction. Les Rendez-Vous sont donc une bonne occasion de découvrir ces œuvres que nous avons manquées durant l'année. La programmation des documentaires est divisée en quatre catégories:

Les primeurs:
Les porteurs d'espoir (Fernand Dansereau)
Les poings serrés (Mélissa Beaudet)
Des ailes aux talons (Marie-Andrée Mauger)

Les incontournables:
L'affaire Coca-Cola (C. Garcia & G. Gutierrez)
Les dames en bleu (Claude Demers)
Hommes à louer (Rodrigue Jean)
Les petits géants (A. Barbeau-Lavalette & É. Proulx-Cloutier)
La théorie du tout (Céline Baril)

Doc'n'Roll:
Miroir Noir (Vincent Morisset)
Mutantès: Dans la tête de Pierre Lapointe (Éric Morin)
Taqwacore: La naissance de l'Islam punk (Omar Majeed)

Regard sur le monde:
Baklava Blues (Danic Champoux)
Félix (Jean-Claude Labrecque)
H2Oil (Shannon Walsh)
Mes soeurs musulmanes (Francine Pelletier)
Wakiponi - Escale à Kitcisakik (Mathieu Vachon)

samedi 13 février 2010

Suggestions RVCQ - Longs métrages de fiction

Les Rendez-Vous du Cinéma Québécois débuteront mercredi prochain. Et la programmation 2010 est plus variée que jamais. Difficile de se construire un horaire personnel avec tant de films en si peu de jours. Pour y voir clair, j'irai chaque jour d'ici le début du festival de mes suggestions personnelles.

Aujourd'hui: les longs métrages de fiction.

J'ai très très hâte de voir:
- Journal d'un coopérant (Robert Morin)
- La Donation (Bernard Émond)
- New Denmark (Rafaël Ouellet)
- Timekeeper (Louis Bélanger)
- Je me souviens (André Forcier)


Ceux qui piquent ma curiosité:
Lucidité passagère/Le divan du monde/Suzie/1981/5150 rue des Ormes/De père en flic/Les ombres électriques/Lost Song/Nuages sur la ville/La dernière fugue/Modernaire

Les longs métrages anglophones:
Looking for Anne/Who is KK Downey/Family Silver

À revoir:
Dédé à travers les brumes/J'ai tué ma mère/Polytechnique/À quelle heure le train pour nulle part

jeudi 4 février 2010

Michel Brault à la Cinémathèque

Le Proje(c)t Y débute l'année avec un grand coup: la présence du cinéaste Michel Brault à la projection de son légendaire film Pour la suite du monde. Cette grande soirée se tiendra le mardi 16 février prochain à la Cinémathèque de Montréal. Le co-réalisateur de ce documentaire participera à une séance de questions/réponses après la projection.

Les billets sont en vente au coût de 8$ en pré-vente, 10$ à la porte. Cependant les organisateurs de la soirée vous suggèrent de les acheter le plus tôt possible, les places étant limitées. Pour ce faire, il faut contacter par courriel Michaël Poirier-Martin, le responsable de l'événement, au mick_pm007@hotmail.com, ou encore les étudiants en charges du Proje(c)t Y des universités Concordia et de Montréal.

Pour plus d'informations, visitez la page Facebook de l'événement.

Bon cinéma!

lundi 18 janvier 2010

The Damned United

Je dois ici me confesser auprès de tous les lecteurs ce de blogue: Après plus de cinq mois au Royaume-Uni, je n'ai toujours pas vu un seul match de football Anglais et le seul club dont je connaisse le nom est celui de Manchester United. Honteux, dans un pays où le foot est synonyme de religion.

Pour être honête, je ne suis pas une grande fan de sport, malgré que je reconnaisse son importance dans la société. Toujours est-il qu'à une semaine de mon retour à Montréal, je devais bien me familiarier un peu avec le monde sacro-saint du football en Angleterre. Et quoi de mieux que le cinéma pour découvrir un univers? Peu importe le domaine, le cinéma est une porte d'entrée vers d'infinies nouvelles connaissances. Mais bon, l'heure n'est pas à l'analyse du rôle du cinéma dans notre culture générale. Il y a plus intéressant pour vous: l'excellent The Damned United, du réalisateur Tom Hooper.

The Damned United retrace un moment décisif dans la vie de Brian Clough, le plus célèbre entraîneur de foot Anglais. De 1969 à 1974, on suit son plus grand exploit et son plus grand échec de carrière alors qu'il est successivement manager des clubs de Derby et de Leeds United. Et on découvre un homme arrogant, d'une ambition démesurée et qui n'a pas la langue dans sa poche, surtout en présence des médias.

Alliant la dose nécesaire d'images d'archives et alternant la chronologie entre 1969 et 1974, Tom Hooper nous fait découvrir les coulisses du monde du football anglais. La magnifique direction photo nous plonge dans l'époque, ce qui ajoute au réalisme saisissant de The Damned United. Et pour courroner le tout, nous avons droit à une brillante performance de Micheal Sheen (Tony Blair dans The Queen).

Une histoire extraordinaire, scénarisée et réalisée avec justesse, rigueur et réalisme. The Damned United est un incontournable non seulement pour les fans de foot, mais pour tous ceux qui veulent découvrir un élément clé de la culture britannique.

jeudi 14 janvier 2010

Dans la tête de Charles Bronson

Il m'a fallu plus d'une semaine pour absorber le très dérangeant film britannique Bronson. En fait, je me suis demandé: est-ce le film qui est dérangeant ou simplement son 'héros'?

Parce que ce héros est tout un personnage; c'est Charles Bronson, de son vrai nom Michael Gordon Peterson, le plus célèbre prisonnier que la Grande-Bretagne ait connu. Toujours derrière les barreaux. Et heureusement, parce que si le vrai Bronson, dont le 'nom de scène' est emprunté à l'acteur, est aussi éclaté que le personnage interprété par Tom Hardy, vous ne voudriez pas avoir le malheur de vous trouver sur son chemin.

Le vrai Bronson (ci-haut) est donc en prison depuis plus de 35 ans. Son crime? Un simple vol de caisse dans un bureau de poste. S'il est toujours derrière les barreaux, c'est à cause de son attitude en prison: attaques physiques à répétition sur les gardiens, prise d'ottage sur d'autres prisonniers, etc. Difficile de croire que cet homme d'une extrême violence et d'une psychée visiblement perturbée n'ait pourtant jamais commis de meurtre.




L'aspect controversé du film Bronson, c'est que le réalisteur d'origine danoise Nicolas Winding Refn nous le dépeint comme un héros. La mise en scène est sans rapeller Orange mécanique, par la musique classique qui accompagne la violence extrême et un côté très théâtral. D'ailleurs la première moitié du film ressemble plus à une pièce de théatre filmée dans des décors minimalistes. On nous présente Bronson comme une superstar, sur scène devant une foule en délire, d'autres fois maquillé comme un clown, toujours éclaté et cynique. Certaines scènes sont extrêmement désagréables et perturbantes.

D'où l'accueil mitigé que le film a reçu chez lui. Alors que certains critiques ont crié au génie, d'autres ont trouvé monstrueux qu'on puisse encourager la violence d'un tel personnage. Car contrairement aux héros d'Orange mécanique, Charles Bronson n'est pas fictif.

Bronson mérite d'être vu simplement pour les réactions et les réflexions qu'il suscite. Peut-on faire un film sur un anti-héros, sur un prisonnier dont la seule ambition est de faire la une des journaux? Quelle distance le cinéaste devrait-il garder face à son personnage? A-t-il le droit de vouloir entrer dans la tête d'un fou et de représenter ce qui s'y passe?

Parce que bien qu'on nous montre Charles Bronson dans tout son génie et sa folie, le cinéphile comprendra bien qu'il s'agit d'un homme absolument pathétique. Un film haut en couleur sur un personnage qui l'est tout autant, Bronson a le mérite d'inspirer à la fois l'admiration, le dégoût, la colère, sans pour autant tomber dans la complaisance.

Et surtout, il ne laissera personne indifférent.

dimanche 10 janvier 2010

Nowhere Boy

C'est l'histoire d'un adolescent dans les années 50 à Liverpool qui habite avec son oncle et sa tante depuis que sa mère l'a abandonné étant tout petit. Arrogant, rebelle et baveux; le jeune homme manque fréquemment les cours pour aller faire les 400 coups, au grand dam de sa tante. Après le tragique décès de son oncle, l'adolescent reprend contact avec sa mère biologique. À l'opposé de sa tante Mimi, sa Maman adore les plaisirs de la vie, parfois un peu trop. 'Sex, Drug and Rock'N'Roll' est sa philosophie - la drogue ici remplacée par l'alcool, Angleterre oblige. En plus de lui partager sa joie de vivre, elle lui apprend la musique, qui deviendra la seule évasion de sa triste réalité de 'nowhere boy', un jeune sans sérieuse ambition et profondément tourmenté par le passé de sa mère et les raisons de son abandon.

Cette histoire pourrait être celle de n'importe qui. Mais ce Nowhere Man en devenir n'est pas n'importe qui. C'est John Lennon, avant les Beatles. Mais ça, le réalisateur Sam Taylor Wood nous le fait oublier pour se concentrer sur le drame que vivait John à cette époque. Il faut que la mère ou la tante du jeune l'apelle par son nom complet à deux ou trois reprises dans le film pour nous rapeller que le personnage principal est bel et bien le fameux John Lennon.



Là est la force de Nowhere Boy, en ayant écarter le plus possible l'image mythique de John Lennon et en nous le présentant simplement dans sa personnalité d'adolescent: arrogant, tête enflée, un peu violent et impulsif. Le résultat en est un peu déstabilisant, car le John Lennon de Nowhere Boy n'inspire pas l'admiration.

En revanche, on nous présente un certain Paul, tout jeune et réservé, qui contrairement à John ne se prend pas pour un autre. La scène de leur rencontre est un des moments forts du film, John n'étant visiblement pas impressioné par ce jeune ado qui lui dit vouloir jouer dans son groupe. Et pourtant au fil de leurs rencontres ils viendront à developper cette complicité qu'on leur a connu.

Malheureusement, Nowhere Boy reste un film plutôt ordinaire, avec trop de défauts pour être vraiment envoutant. On insiste trop sur l'aspect dramatique de l'histoire familiale, particulièrement durant la scène de larmes entre John, sa mère et sa tante qui 15 ans plus tard se confessent tout. Le jeu des deux femmes est trop exagéré, ce qui rend leurs personnages moins crédibles. De plus, il devient lourd de se faire prendre la main à coup de retour dans le passé pour s'assurer d'avoir bien compris comment John se sent, alors que le regard du jeune interprète Aaron Johnson suffit amplement.

Nowhere Boy perd donc de sa qualité par son manque de subtilité. Ceci-dit, la forme conventionnelle demeure tout à fait appropriée et même audiacieuse pour un film sur John Lennon. Elle balance parfaitement les attentes d'un film éclaté à la I'm Not There, étant donné l'image qu'on connait aujourd'hui de Lennon.


Toujours est-t'il qu'on s'attache moins à John qu'à Paul, interprété par le très prometteur Thomas Sansgter (ci-haut à gauche) dont on a pu apprécié le talent dans Love Actually. Et cela affectera bien des fans qui aimaient lui conserver son image semi-divine. Peut-être est-ce pourquoi ce film me laisse sur une note aussi amère? Il faut tout de même pour cela saluer l'audace de Sam Taylor Wood de nous avoir présenté l'adolescent tel qu'il était, sans aucun artifice.


- Nowhere Boy est présentement à l'affiche en Grande-Bretagne et en Autralie. Il sortira dans quelques salles Européennes en mars. La seule projection connue en Amérique du Nord pour l'instant est ce janvier au Festival de Sundance.

samedi 2 janvier 2010

Top 50 des 2000's

Une décenie déjà a passée et on dirait que hier seulement Will Smith entonnait son célèbre Will 2K. Mais trève de nostalgie, ces dix dernières années malgré la vitesse folle avec laquelles elles ont passées furent riches en art, tout particulièrement bien sûr en cinéma. Faire un top 50 n'est pas de tout repos. J'ai sûrement oublié quelques films indispensables. Je pourrais demain en voir un nouveau et l'insérer dans ce classement qui restera toujours en constante évolution. Par exemple, j'ai visionné Avatar hier et il ferait certainement mon top 10 2009. Mais enfin, il faut se décider à un moment. Alors voici mon top 50 des meilleurs films de la décénie en date du 3 janvier 2010. Vous constaterez que je suis une grande fan d'Almodovar.


01. Elephant, Gus Van Sant. États-Unis (2003)
02. Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Michel Gondry (2004)
03. I'm Not There, Todd Haynes. États-Unis (2007)
04. Hable con ella, Pedro Almodovar. Espagne (2002)
05. Hunger, Steve McQueen. Royaume-Uni (2008)
06. Los abrazos rotas, Pedro Almodovar (2009)
07. Entre les murs, Laurent Cantet. France (2008)
08. La mala educacion, Pedro Almodovar (2004)
09. Tout est parfait, Yves-Christian Fournier. Québec (2008)
10. Ken Park, Larry Clark. États-Unis (2002)


11. Les invasions barbares, Denys Arcand. Québec (2003)
12. Sweet Sixteen, Ken Loach. Royaume-Uni (2002)
13. 4 mois, 3 semaines, 2 jours, Christian Mungiu. Roumanie (2007)
14. Atonement, Jow Wright. Royaume-Uni (2007)
15. La forêt Mogari, Naomi Kawase. Japon (2007)
16. Cracks, Jordan Scott. Royaume-Uni (2009)
17. Mary and Max, Adam Elliot. Australie (2009)
18. Tokyo Sonata, Kiyoshi Kurosawa. Japon (2008)
19. Dancer in the Dark, Lars Von Trier. Danemark (2000)
20. Gaz Bar Blues, Louis Bélanger. Québec (2003)


21. Les tortues volent aussi, Bahman Ghobadi. Iran (2004)
22. Bowling for Columbine, Micheal Moore. États-Unis (2002)
23. Goodbye Lenin!, Wolfgang Becker. Allemagne (2003)
24. El laberinto del fauno, Guillermo Del Torro. Espagne (2006)
25. Continental, un film sans fusil, Stéphane Lafleur. Québec (2007)
26. Inglorious Basterds, Quentin Tarentino. États-Unis (2009)
27. Azur et Asmar, Michel Ocelot. France (2006)
28. Il Divo, Paolo Sorrentino. Italie (2008)
29. Valse avec Bashir, Ari Folman. Israël (2008)
30. OSS 117: Le Caire nid d'espion/Rio ne répond plus, Michel Hazanavicius. France (2006-2009)


31. Che, Steven Soderbergh. États-Unis (2008)
32. La vie des autres, Florian Henckel von Donnersmarck. Allemagne (2006)
33. Ce qu'il faut pour vivre, Benoît Pilon. Québec (2008)
34. Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, Jean-Pierre Jeunet. France (2001)
35. The Imaginarium of Dr. Parnassus, Terry Gilliam. Royaume-Uni (2009)
36. Where the Wild Things Are, Spike Jones. États-Unis (2009)
37. Amores Perros, Alejandro Gonzales Inarritu. Mexique (2003)
38. Babel, Alejandro Gonzaled Inarrutu. Mexique (2006).
39. C.R.A.Z.Y., Jean-Marc-Vallée. Québec (2005)
40. The Wind that Shakes the Barley, Ken Loach. Royaume-Uni (2007)


41. Astérix & Obélix: Mission Cléopâtre, Alain Chabat. France (2002)
42. Gran Torino, Clint Eastwood. États-Unis (2008)
43. Kill Bill 1 & 2, Quentin Tarentino. États-Unis (2003-2004)
44. Bread and Roses, Ken Loach. Royaume-Uni (2000)
45. HairSpray, Adam Shankman. États-Unis (2007)
46. Persepolis, Vincent Paronnaud & Marjane Satrapi. France (2007)
47. Bad Santa, Terry Zwigoff. États-Unis (2003)
48. Letters from Iwo Jima, Clint Eastwood. États-Unis (2006)
49. La face cachée de la lune, Robert Lepage. Québec (2003)
50. The Lord of the Rings (Trilogie), Peter Jackson. Nouvelle-Zélande (2001-2002-2003)



Mentions très honorables en ordre aléatoire:

No country for old men; Casino Royale; The Bourne Ultimatum; Le scaphandre et le papillon; Funny People; Congorama; Punch Drunk Love; Team America; Inside Man; Borat; Milk; O brother where are thou?; Les triplettes de Belleville; Almost Famous; Barbe bleue; Tokyo!; Lost in La Mancha; Avatar; Wall-E; Zoolander; Tropic Thunder; Disco and Atomic War; Volver; Monsters Inc; Finding Nemo; Tigre et dragon; Diaros de Motocicleta; Horloge Biologique; The Queen; Les témoins; etc.

vendredi 1 janvier 2010

En retard sur les autres...

Dure dure la vie d'étudiante étrangère. Entre l'écriture de travaux de fin de session et pas loin de trois semaines d'escapade en France, votre aventurière de chroniqueuse n'a pu ratrapper à temps le deadline de ses collègues montréalais pour publier son top 20 de l'année 2009. Mieux vaut tard que jamais. Bien sûr, comme mes collaborateurs, je n'ai pas tout vu, malheureusement. Ma présence en Europe m'a permis de voir certains films pas encore projetés au Québec, mais cependant fait manquer (à regret) le Festival du Nouveau Cinéma et la sortie de quelques films nords-américains. À noter que trois des films de cette liste sont datés de 2008, mais nous ont été accessibles qu'en 2009.

1. Étreintes Brisées, Pedro Almodovar (Espagne).
On l'a dit mais je le répète: c'est l'accomplissement cinématographique d'Almodovar. Après l'excellent La mauvaise éducation en 2004, le cinéaste espagnol refait surface avec un film non seulement sur le cinéma, mais surtout sur l'amour du cinéma.

2. Cracks, Jordan Scott (Royaume-Uni).
Pas encore sorti sur le nouveau continent, Cracks est le premier long métrage de la fille de Ridley Scott. Rien à voir avec les Blade Runner ou Gladiator du père, Cracks fait état avec justesse et audace des sentiments de désir, haine, amour et jalousie qui règnent entre de jeunes pensionnaires anglaises et leur professeur Miss G.

3. Mary and Max, Adam Elliot (Australie).
Une magnifique découverte! Un portrait bien triste mais si réel de la solitude de notre société et de l'injustice de la vie. Réalisé tout en nuance avec tendresse et humour dans une magnifique animation noir et blanc.

4. Where the Wild Things Are, Spike Jones (États-Unis).
Spike Jones est le premier cinéaste à avoir compris ce qui se passe dans la tête de l'enfant: la créativité sans limite, l'énergie contagieuse, les changements d'humeurs, les colères, etc. Les mots manquent, mais les images de Jones disent tout.

5. The Imaginarium of Doctor Parnassus, Terry Gilliam (Royaume-Uni).
Une grande réussite pour un film qui a bien failli ne jamais voir le jour. Brillante adaptation pour combler la perte d'Heath Ledger. Débordant de fantastique, de rêves, de complexités scénaristiques et de décors et effets spéciaux grandioses. Un Gilliam en grande forme!

6. Barbe Bleue, Catherine Breillat (France).
Jamais une adaptation cinématographique d'une légende historique n'a été si moderne, et ce malgré le respect dans la mise en scène de tous les éléments de l'époque (costume, décors, dialogues, etc.). Une légende plus vraie que nature, tellement Breillat la rend vivante et réelle.

7. Inglorious Basterds, Quentin Tarentino (États-Unis).
Le chef d'oeuvre de Tarentino ne pouvait certainement pas échapper à cette liste. Comme Étreintes brisées pour Almodovar, Inglorious Basterds est la déclaration d'amour que fait Tarentino au cinéma. Avec une réalisation maîtrisée sur tous les plans et une distribution d'enfer.

8. Tokyo! Michel Gondry / Leos Carrax / Bong Joon-Ho (France - Corée du Sud).
Ici je triche, car Tokyo! date de 2008, mais n'est sorti en salles qu'au printemps 2009, alors temps pis pour les perfectionnistes. À travers trois moyens métrages complètements différents les uns des autres, Tokyo! réussit à nous dépeindre cette mégapole dans toute sa grandeur, sa folie, son non-sens, ses misères et absurdités. Un portrait de ville encore plus efficace que Paris je t'aime.

9. Up, Pete Docter (États-Unis).
Plusieurs ont été déçus par ce dernier Pixar, le comparant sans-cesse à Wall-E. Et ceux-ci sont passés à côté d'un excellent film d'animation. Oublions les chiens et autres animaux de ce film qui ne servent qu'à le rendre accessible aux enfants, et voyons plutôt, à la ressemblance de Mary and Max, la beauté, la vieillesse et l'isolement qui habitent les personnages.

10. Funny People, Judd Apatow (États-Unis).
Un autre film qui en a déçu plusieurs, qui s'attendaient à une grosse comédie grasse. Ils se sont plutôt retrouvés face à un drame humain et touchant. Un drame dans l'univers des comiques, le titre parle de lui-même.

11. OSS 117: Rio ne répond plus, Michel Hazanavicius (France).
12. Two Lovers, James Gray (États-Unis, 2008).
13. No One Knows About Persian Cats, Bahman Ghobadi (Iran).
14. Yip Man, Wilson Yip (Hong Kong, 2008).
15. Les Lascars, Emmanuel Klotz (France).
16. Fantastic Mr. Fox, Wes Anderson (États-Unis)
17. A Serious Man, Joel & Ethan Coen (États-Unis)
18. The Hangover, Todd Phillips (États-Unis).
19. À quelle heure le train pour nulle part?, Robin Aubert (Québec)
20. Dédé à travers les brumes, Jean-Philippe Duval (Québec)

2009 aura certainement été une très bonne année cinéma marquée notament par les retours de grands noms tels que Gilliam, Tarentino et Anderson. La cuvée cinéma québécois 2009 me semble malheureusement bien ordinaire, misant principalement sur de gros succès de moindre qualité comme Les pieds dans le vide, À vos marques party 2 et De père en flic. J'ai tué ma mère, Polytechnique et Dédé à travers les brumes auront été les trois bons films commerciaux de l'année, malgré qu'ils ne soient pas de grands films. J'attends de voir La Donation, The Trotsky, New Denmark et Les signes vitaux en espèrant qu'ils me fassent changer d'avis.

Prochain billet: mon top 50 de la décénie, qui ne saurait tarder.